Les tables à tréteaux sont connues pour leur apparence austère. On les trouve dans les églises gothiques, les maisons Prim Pilgrim et les salles de réunion dépouillées de Shaker. Ce sont des meubles qui ont été réduits à l’état brut. Enlevez n’importe quelle partie et tout s’effondrera.
Vous verrez qu’il s’agit d’une merveille d’ingénierie et d’un clair précurseur de l’invention qui a créé nos villes gratte-ciel : la poutre en I. Malgré leur simplicité et leur longue histoire, certaines choses concernant les dimensions des tables à tréteaux ne sont pas conformes à nos attentes.
Ils sont aussi incroyablement étroits. La majorité des livres de design de meubles recommandent que le dessus de toute table mesure 91 cm à 107 cm de largeur. Un maximum de 122 cm est également acceptable. Les archives historiques montrent que les tables à tréteaux étaient assez larges. Une table à tréteaux mince de 64 cm de large à Millis, Mass. est l’une de mes préférées du début du 17ème siècle.
La table à tréteaux est souvent fragile et peut être considérée comme le point central des salles à manger décontractées. Ces tables se trouvent dans les salles de réunion, les tavernes et autres salles à manger communes. Les exemples survivants montrent les cicatrices et les marques d’une utilisation intensive.
Depuis le collège, je voulais fabriquer une table à tréteaux pour remplacer la table à tablier en pin blanc que ma femme et moi avons achetée dans un magasin. Le tablier en pin était un exemple parfait de tout ce que je n’aimais pas dans le mobilier commercial. Le dessus a été fait à l’aide de planches étroites, noueuses et mal assorties. Le dessus de table aurait pu être conçu par un singe. Les jambes étaient mal poncées et avaient des tournures bulbeuses. Le matériel reliant les jambes aux tabliers devait être resserré fréquemment.
Je prépare les surfaces de contact à l’aide d’un plan de dégauchisseuse avant de coller les planches ensemble.
Par contre, je n’aimais pas la table de la salle à manger et j’avais peur des tables à tréteaux que je voulais faire. Ils semblaient trop étroits et basculants pour pouvoir tomber, alors je l’ai repoussé pendant quinze ans. J’ai pu m’asseoir à l’une des tables lors d’une excursion d’une journée à Pleasant Hill, Ky. Bien qu’elles soient étroites, cela les rendait plus confortables pour les conversations. Ils étaient légers, donc ils pouvaient être facilement déplacés. Ils étaient solides comme le roc même après 150 ans de service.
Pleasant Hill était un bel orage cette nuit-là, et je n’ai pas remarqué les feux d’artifice sur Harrodsburg. J’étais trop impliqué dans les détails de ma table.
Une économie de matériaux Après quelques heures de travail de CAO avec mon ordinateur portable, j’ai découvert que ces tables nécessitaient très peu de matériel. J’avais initialement prévu d’utiliser le pin jaune du Sud comme base pour le prototype. Deux planches de cerisier coupées à la volée provenant d’une ferme locale ont été utilisées pour le dessus de table. Ils mesuraient chacun 46 cm de large si l’on mesurait leur écorce. Ces planches de cerisier étaient vertes quand je les ai achetées et je les ai fait sécher dans ma boutique. Je pensais qu’ils étaient beaucoup. Quand j’ai commencé à planifier mes courses de base, j’étais ravie.
Utilisez un bouchon sur votre guide à onglets pour garder vos mains à l’écart de la pile de rainurage.
Seules trois branches de pin jaune de 10 pouces de long et 2 x 12 pouces étaient nécessaires pour la base.
Le pin jaune peut être mouillé, ce qui est un problème. Un humidimètre a été utilisé pour vérifier les problèmes avec ce pin. Dans notre magasin, la teneur en humidité d’une épingle jaune entièrement acclimatée est généralement d’environ 9 %. Le MC variait entre 12 % et 16 %.
J’ai commencé par marquer toutes les pièces, puis les déchirer et les couper à des tailles approximatives d’environ 3 cm de plus que leurs dimensions finales. Il s’agit d’une opération sécuritaire pour une scie à table si votre bois est droit. Plan B est une scie à main ou une scie à ruban pour le bois très tordu. Les 2 x12 sont raccourcis en les coupant humides. Cela permet un séchage plus rapide car la majeure partie de l’humidité est exposée au grain final. Il aide à presser l’épaisseur maximale des pièces, des arcs, des tasses et des escrocs en coupant des planches plus grandes en morceaux plus petits.
Après une semaine d’attente, les planches étaient en bon état et la construction pouvait commencer. Tout d’abord, nous avons dû fraiser le pin jaune à 1110 cm d’épaisseur.
Associez à nouveau les paires après la coupe de la menuiserie. Prenez note des triangles que j’ai tracés sur chaque pièce pour les ébénistes.
Dégauchisseuse et raboteuse. La menuiserie de la table à tréteaux qui a survécu est remarquablement solide : elle est généralement chevillée à travers des tenons ou calée. Alors j’ai fait pareil.
L’extrémité d’une table à tréteaux a un pied et une jambe, ainsi qu’une entretoise. Ces assemblages d’extrémité sont reliés par un long brancard. La jambe et le pied de cette table sont reliés par un tenon traversant calé et chevillé. Une articulation de bride relie l’entretoise et la jambe. Les deux ensembles d’extrémité sont fixés au brancard par un gros tenon chevillé et calé traversant.
Chaque paire de pieds, jambes et bretelles est composée de deux pièces de pin chacune. Ils ont été collés ensemble pour former des pièces de 215 cm d’épaisseur. Pour faciliter la construction, j’ai réalisé les mortaises des jambes et des pieds avant de coller les pièces ensemble. Cela vous permet de fraiser des mortaises à l’aide d’une scie (telle qu’une scie à ruban ou une scie à main) plutôt qu’une aléseuse. Il en résulte également une meilleure menuiserie.
Pour la cutlist et les dessins, téléchargez le PDF :
American_Trestle_Table
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